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À l’ouest de Cloridorme se trouve le village de Pointe-à-la-Frégate, qui s’étend sur environ 100 mètres le long de la côte et qui compte quelque 150 habitants. C’est à cet endroit que la frégate anglaise Penelope a fait naufrage dans la nuit du 30 avril 1815. L’histoire raconte que la nuit de l’incident, les résidents ont entendu des coups de canon, sans toutefois comprendre ce qui se passait. Le lendemain, ils ont trouvé sur la grève les débris de la frégate ainsi que quelques marins et soldats rescapés. Environ 200 personnes ont péri. On peut observer encore aujourd’hui, à marée basse, des canons ancrés dans le sable, vestiges de la frégate. Cet endroit porte le nom de l’Anse-aux-Canons.
Ce petit village a joué un rôle important durant la Seconde Guerre mondiale, notamment pendant la bataille du Saint-Laurent. Dans la nuit du 11 au 12 mai 1942, à 15 kilomètres au nord de Pointe-à-la-Frégate, le sous-marin allemand U-553, affecté à l’opération Drumbeat sous le commandement du capitaine Karl Thurmann, a attaqué et coulé le navire britannique Nicoya, qui transportait du ravitaillement à partir de Montréal, entraînant dans la mort six membres de l’équipage. Le 20 juillet 1942, le U-132, avec le capitaine Vogelsang à la tête, a coulé le navire britannique Frédérica Lensen à l’ouest de Pointe-à-la-Frégate, où quatre marins ont trouvé la mort.
Quelques kilomètres à l’est de Pointe-à-la-Frégate se trouve Petite-Anse et la route du Brûlé, surnommée l’anse à Paradis. Ses quelques maisons au charme rustique offrent l’un des plus beaux amalgames du patrimoine bâti de Cloridorme.
Le hameau côtier de Saint-Yvon est blotti au fond de la baie du même nom. C’est en 1886 qu’un bureau de poste, fermé en 1968, a été ouvert sous le nom de Saint-Yvon, qui est à l’origine du toponyme. Selon le témoignage des anciens, cette appellation lui a été donnée par le premier maître de poste, d’origine française, en souvenir de son lieu de naissance. L’endroit avait été connu antérieurement sous la dénomination de Pointe-Sèche, qui est d’ailleurs celle de la bande de terre qui s’avance dans le golfe du Saint-Laurent à l’est de la baie de Saint-Yvon. Un rapport d’arpentage de 1869 indique seulement Pointe-Sèche pour ce lieu.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, un événement hors du commun a marqué l’histoire locale : l’explosion d’une torpille allemande. Lancée le 8 septembre 1942 par le sous-marin allemand U-517, elle a raté sa cible, le bateau Meadcliffe Hall, pour frapper le cap de Saint-Yvon. Récupérée par Rock Côté, un résident de l’endroit, elle a été exposée sur place pendant de nombreuses années. En 1987, elle a été cédée au Musée de la Gaspésie, où il est possible de l’admirer dans le cadre de l’exposition permanente.
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